J'ai
senti le besoin de communiquer ce qui s'est passé réellement à Sri
lanka aussi objectivement que possible,,,,J'avais proposé cet
article pour TAMIJ SANGAM mais, pour des raisons que je ne connais
pas, celui ci n'a jamais été publié,,donc, je vous le livre ici
sur mon blog :
LE
RAPPORT DE L’ONU CONFIRME LE GENOCIDE DES TAMOULS AU SRI-LANKA.
1.
Le rapport de l’ONU confirme les massacres des Tamouls civils.
L'ONU
a autorisé la publication du rapport rédigé par un panel d'experts
nommé par le Secrétaire général BAN KI MOON et a demandé au
gouvernement de Sri Lanka de rendre public également la réponse à
ce rapport. Mais, force est de constater que ce dernier n'a pas
répondu à ce rapport qui néanmoins tient toujours. Ce silence en
dit long sur leur culpabilité.
Selon
ce rapport, ces experts estiment « crédibles » que des
violations graves des droits de l'homme pouvant constituer des crimes
de guerre et des crimes contre l'humanité ont été commises au Sri
Lanka à la fois par les rebelles tamouls et les forces
gouvernementales de Sri Lanka au cours des derniers mois de la guerre
civile en 2009.
Le
panel d'experts recommande que « le gouvernement du Sri Lanka
réponde aux graves accusations en entamant de véritables enquêtes
pour, d'une part, identifier les vrais responsables des crimes contre
l'humanité et d'autre part, les traduire devant le juge de la cours
pénale internationale à la Haye.
2.
Quel espoir suscite-il ce rapport de l’ONU chez les Tamouls ?
Les
TAMOULS souhaiteraient opter pour un mécanisme d'enquête
indépendant et international qui ne serait pas soumis à des
éventuelles pressions du gouvernement de Sri-Lanka. Mais, pour cela,
l'ONU a besoin de consentement du pays hôte ou une décision des
Etats membres dans le cadre d’une réunion intergouvernementale. Il
serait vraiment absurde qu'on confie cette enquête à un criminel
comme Rajapaksa qui sera à la fois juge et partie.
C’est
dans ce contexte, les hommes de paix du monde entier souhaitent que
la FRANCE agisse dans le cadre institutionnel de l'ONU en votant des
résolutions pour conduire ce rapport à sa conclusion logique.
Les
libertés fondamentales, pour un Français, se traduisent par ces
trois mots lapidaires et magiques : liberté, égalité et
fraternité, Ni la puissance de l'exécutif ni celle du législatif
ne peut ignorer l'obligation constitutionnelle de garantir ces droits
à tout citoyen. Elles sont garanties notamment par notre
constitution de 1971 et ces valeurs sont tellement enchevêtrées
dans les faits et gestes des Français qu'elles finissent par
paraître comme banales, Et pourtant,,,,
3.
D’où viennent ces conflits entre ces deux peuples ?
Dans
un pays comme Sri Lanka, même l'histoire devenait traître car elle
voulait que ce soit les Cingalais la majorité et la communauté
Tamoule, la minorité donnant ainsi à la communauté Cingalaise la
possibilité, par le jeu démocratique, de voter les lois
discriminatoires contre la minorité Tamoule.
Ensuite,
on verra la trahison de l’époque et même de l’inconscient
collectif ! Ben Laden et les autres ont forgé une époque où
le mot « terroriste » devenait symbole de rejet total de
la part de l’occident et l’inconscient collectif rejetait en
bloc, sans analyse préalable, toute personne, assimilée de près ou
de loin à un « terroriste ». Les Cingalais n’ont plus
qu’à pleurer qu’il y a des « terroristes » qui sont
tous comme par hasard de même ethnie et qu’il convient de les
éliminer doucement mais sûrement.
Un
peu d’histoire : tout d’abord, les Tamouls Sri-lankais ne
sont pas des immigrés arrivés au cours du vingtième siècle de
l'Inde mais ils sont originaires du sol de Sri LANKA depuis plus de
2000 ans. Par conséquent, les Tamouls depuis des millénaires ont
vécu, de manière concomitante, dans deux endroits différents :
Inde et Sri Lanka, Tous les historiens s'accordent sur ces faits
irréfutables. Donc, les Tamouls ont autant d’ancienneté que les
Cingalais.
Ce
qui s'est passé au Sri Lanka est comparable à l'invasion Allemande
de la France et l'extermination des Juifs dans les camps de
concentration. Seulement à ce jour au Sri Lanka, de tels camps
hébergent des milliers des civils arrêtés simplement parce qu'ils
sont nés Tamouls. Jusqu'à ce jour très peu des journalistes
étrangers ont pu témoigner ce qui se passe dans ces
goulags des temps modernes.
Dans
l'antiquité, les Celtes ont renoncé à leurs us et coutumes
notamment leur polythéisme sous la pression des conquérants
Romains. Les Tamouls Hindous ont vu leurs temples rasés pour être
remplacés par des pagodes bouddhistes. Les Romains procédèrent à
éliminer de manière sommaire et systématique tout un peuple afin
d'asseoir leur pouvoir et exécutèrent le chef de la Gaule. Ici,
toute une machine gouvernementale aidée par un système judiciaire
tronqué, broie les os et boit le sang des Tamouls. Pourriez-vous
imaginer une armée française sans aucun Breton ? Dans l’armée
française, on compte par milliers des engagés d’origine africaine
ou indienne. Même, les Tamouls y ont pu servir par milliers lors de
la Seconde Guerre Mondiale. Comment peut-on qualifier un pays dont
l’armée refuse de recruter une composante de sa population pour
des raisons racistes ? Vous trouverez ça normale ?
L’Etat
de Sri Lanka a semé le grain de la violence et a tout fait pour
favoriser sa germination en guerre civile.
Les
Cingalais, le peuple majoritaire, a su, de manière sournoise,
introduire des lois favorisant leur peuple et interdisant les Tamouls
à accéder aux emplois dans l'armée, l'éducation et dans la
fonction publique. Des lois discriminatoires ont été votées par un
peuple majoritaire pour persécuter et faire périr un peuple
minoritaire, Les Tamouls malgré leur ancienneté ont été relégués
en arrière plan par les Cingalais car ils étaient, tout simplement,
plus nombreux et de ce fait, les Cingalais, votant pour leur partis,
ont envoyé à leur parlement une majorité des parlementaires de
leur ethnie. Ainsi, un cercle vicieux se mettait en place qui ne
cessait de générer des injustices pour la communauté Tamoule.
Ces
législateurs se sont comportés sans âme ni compassion bouddhiste
envers leurs compatriotes Tamouls, Ils ont voté des lois
anti-Tamoules, en semant ainsi le grain d'où germera, d'abord, la
contestation par la voie de la non violence Gandhienne sous le
leadership de Père Selva. Mais, face aux Cingalais peu sensibles aux
mouvements de non-violence, ils ont fini par s’organiser en lutte
armée organisée. Qui aurait pu imaginer que la démocratie,
utilisée à tort, peut servir comme une arme contre un peuple ?
Les
Tamouls ont subi des vagues successives d’attaques sur leur
communauté car les policiers Cingalais savaient qu'ils avaient le
soutien sans faille de leur gouvernement. Ces émeutes meurtrières
n’étaient que des signes précurseurs des génocides à venir.
Elles s'éclataient sporadiquement au cours des années quatre-vingt
pour atteindre son apothéose en 1983, l'année où des tueries
sanglantes et des viols en masse des Tamouls ont été déchaînés
impunément par des Cingalais sans être inquiétés par les
policiers qui sont, bien sûr, tous des Cingalais, témoins complices
des atrocités commises contre le peuple Tamoul.
Il
se peut aussi que la prospère communauté commerçante Tamoule avec
leur civilisation millénaire et leur culture suscitaient des vives
convoitises : les Cingalais ont d'abord brûlé la bibliothèque de
Jaffna qui contenait des livres rares et précieux des Tamouls, des
chefs d'œuvre de la littérature ancienne avant d'attaquer à leur
propriété matérielle. On se souvient d'un incident similaire au
cours du règne du 3 ème Reich : Va-t-on laisser l'Histoire se
répéter sans en avoir jamais tiré des leçons ?? Notre
civilisation deviendra elle une mare stagnante au lieu de progresser
comme un fleuve bienfaisant ?
Après
cela, rester pacifique ne peut qu’être suicidaire. Les droits de
la défense sont légitimes dans ces cas là. Ils ont essayé la
non-violence avec leur leader Père Selva mais ils se sont rendus
compte que les Cingalais n’accepteront jamais que la communauté
Tamoule ait les mêmes droits qu’eux. Pour les Cingalais, il serait
normal que la minorité vive à leur merci. Ainsi, la lutte armée
des Tamouls n'est que le fruit des comportements racistes et des lois
discriminatoires et des violences d'État du peuple Cingalais.
L’avènement
de PRABAKARAN à la tête de LTTE et sa chute en MAI
2009.
En
considérant toutes les options, les Tamouls n'ont eu d’autre choix
que d'opter pour une lutte armée pour contrecarrer la violence
d'État devenue insupportable. Au début de cette histoire, les
Tamouls n'avaient que quelques vieux fusils récupérés de leurs
assaillants Cingalais. Mais, au fur et à mesure de leurs combats,
ils se ravitaillaient en armes de qualité. Prabakaran, le chef
charismatique des Tamouls s'appuyaient sur le mécontentement
populaire profond pour développer son armée. Il avait le soutien
total de son peuple.
Mais,
imprégnée de la philosophie de TIROUVALUVAR, le poète Tamoul
énigmatique, il faisait très attention sur l’aspect éthique de
chaque fait et geste de ses troupes. Si quelqu’un ne pourra pas
devenir sage après la lecture de Tiroukoural, chef d’œuvre sur
l’art de vivre en concordance aux principes fondamentaux de la
moralité, il ne pourra jamais le devenir.
Même quand
Prabakaran était au summum de sa gloire, il n'a jamais tué les
civils Cingalais. Par contre, cet État tout puissant de Sri Lanka ne
cessait de faire des propagandes afin de projeter Prabakaran comme un
terroriste. Il a tout fait pour cacher la vérité que Prabakaran
personnifiait l’aspiration de tout un peuple à s’autogouverner.
Ce fort engouement pour la liberté n’est que le résultat des
injustices que les Tamouls subissent au quotidien. Par exemple,
l’accès aux emplois dans la fonction publique ou l’armée est
réservé aux Cingalais. Les Cingalais sont favorisés pour qu’ils
bénéficient en priorité l’ éducation et les soins médicaux.
Cette
lutte armée s'était organisée sous la dénomination de LTTE «
des Tigres de Libération de l'EELAM Tamoul (LTTE).Leur
but consiste tout simplement à établir officiellement comme leur
pays les territoires qu’ils occupent déjà dans la partie Nord et
Est. En effet, leurs ancêtres y ont toujours vécu depuis plus de
2000 ans. Il ne s'agit pas de prendre la moindre parcelle de terrain
dans les territoires habités par les Cingalais; simplement, ce
peuple veut continuer à rester là où leurs ancêtres ont toujours
vécu.
Les
Tamouls poursuivent leur marche dans un tunnel obscur avec l’espoir
de trouver à son bout une lumière sous forme d’un système
fédéral juste et équitable.
Constatant
la cohabitation avec le peuple Cingalais impossible, les Tamouls ont
toujours aspiré pour un état ayant une autonomie pouvant décider
sur leur propre sort dans un système fédéral avec la partie
cingalaise. L’objectif et la raison d’être de LTTE étaient de
libérer son peuple en gagnant une certaine autonomie pour
s’autogouverner et en fondant un gouvernement de type fédéral.
Par conséquent sous prétexte de faire la
guerre contre les terroristes
et en profitant du climat et de l’époque où le monde occidental,
excédé par les attentats d’ AL QUAIDA, attribuait au
mot « terroriste » une aversion profonde, le
gouvernement sri lankais, en stratège averti, a profité pour
exterminer une partie de son peuple. Or, se révolter contre un
gouvernement raciste en voulant la liberté de s’autogouverner ne
relève pas du terrorisme mais de l’aspiration à la dignité
humaine et à la libération de l’esclavage des temps modernes.
Cette vérité a été occultée en Occident. Prabakaran aurait dû
sensibiliser l’occident du bien-fondé de sa cause ; cette
erreur stratégique a coûté très cher à Prabakaran le 18 mai 2009
quand les Cingalais ont utilisé des bombes à fragmentation
interdites et d’autres moyens illégaux pour exterminer les
militants de LTTE. Aucun pays n’a montré une quelconque émotion
devant ces actes de barbarie. Personne ne mesurait qu’on écrasait
une souris avec un bulldozer. On oublie souvent que malgré leur
drapeau représentant un tigre féroce bondissant, la LTTE formé
d'un groupe d'hommes courageux n'a pas la prétention de posséder
les mêmes matériels sophistiqués ou d’avions de combat modernes
d’un état qui a un réseau diplomatique et des ambassades de par
le monde pour lancer de appels d’offres afin d’acheter des
armements qu’il souhaite. Les Tamouls ne peuvent pas acheter à
d’autres pays des armements lourds comme pouvait faire l’état de
Sri Lanka. A part le soutien de leur peuple et le courage de leurs
membres, cette organisation ne peut jamais rivaliser avec une armée
organisée et bénéficiant de l’aide étatique. Tous les avantages
qu’un Etat possède ont été utilisés malicieusement par le
Président de Sri Lanka RAJAPAKSA pour accélérer le génocide des
Tamouls. Aujourd’hui, le vrai visage du Président Rajapaksa se
révèle en pleine lumière. Est-ce trop tard pour stopper cette
violence d’état qui n’a en face de lui aucun contrepoids depuis
l’anéantissement de la LTTE.
Revenons
aux différents faits divers que font état les médias depuis peu :
les vidéos montrant les crimes contre l'humanité commis par l'armée
Cingalaise. Les TAMOULS dans son ensemble ont été sidérés et
choqués par des vidéos diffusées par le « CHANNEL 4 »
de la Grande Bretagne qui démontrent sans aucun doute que les
militants Tamouls ont été vaincus non pas par une guerre juste mais
par des procédés assimilables à des crimes contre l'humanité; en
effet, quel gouvernement démocratique bombarderait les écoles, les
hôpitaux, les « hub » de l'ONU et les civils en
coupant, au préalable, tout contact avec le monde extérieur et en
interdisant l’accès au front des journalistes et des médias. Tout
simplement, les Cingalais mijotaient de commettre ce que les Anglais
appellent « ethnic cleansing » des génocides ayant comme
but l’élimination d’une ethnie.
L’armée
Cingalaise a lancé des bombes interdites de type « cluster
bombs » sur des zones où les Tamouls sont invités par l’Etat
de Sri Lanka à se rassembler pour une élimination efficace ;
Ces bombes à fragmentation se divisent en milliers d'éclats pour
carboniser les corps des civils ou des combattants jusqu'à ce qu'ils
deviennent des vulgaires charbons, ces bombes provenant de CHINE , de
RUSSIE ou de PAKISTAN ont dévasté des civils innocents.Les crimes
d'Hitler paraissent enfantins à côté de ceux commis par les
soldats de l'armée Cingalaise. Pour des raisons qu’il serait trop
long à exposer, l’Inde surtout, le leader du parti Congres Sonia
Gandhi, a tout fait pour éliminer les Tamouls dans le silence total
derrière un rideau opaque au-delà duquel aucun journaliste n’a pu
entrer. Elle a aidé les Cingalais à s’armer efficacement et à
achever « leur guerre à huis-clos ».
Ce
serait trop long si on doit étaler tous ces faits et de toute
manière l'ONU possède des preuves irréfutables avec des photos de
satellites et des vidéos à l'appui. Ces preuves établissent en
plein jour les mille et une tortures perpétrées par le Président
Rajapaksa qui continue comme si de rien était, sans remords ni
regrets à s'accrocher à son siège du Président. Pour lui, seul
compte le but, les moyens importent peu.
La
France, le pays phare qui défend les Droits de l'homme, doit aider
les Tamouls qui méritent un meilleur sort. D'ailleurs sous le ciel
républicain qui garantie la sécurité des personnes et des biens,
les Tamouls réfugiés en Europe ou aux États-Unis se sont libérés
et construisent avec le peuple du pays d'accueil une communauté
prospère et pacifique. Qu’est-ce qui a empêché ce peuple de
vivre de même manière dans leur propre pays Sri Lanka ? Quelle
anomalie aurait pu inciter ce peuple instruit, commerçant et
travailleur à recourir à des moyens extrêmes ? Vous pouvez
facilement deviner l'origine et la nature de cette anomalie.
La
diaspora Tamoule souhaite que la France par son vote au sein du Forum
intergouvernemental de l'ONU ou par son pouvoir de « veto »
au conseil de sécurité traduise devant la Cour Internationale de
Justice les personnes ayant été mêlées, de près ou de loin, aux
actes de génocide. On intervient en Libye contre un dictateur et on
a attrapé le « boucher des Balkans ; c’est maintenant
le tour de RAJAPAKSA. Il ne faut pas que l’Europe donne
l’impression qu’il y a deux poids et deux mesures. Il faut que
l’Occident conduise à son terme les recommandations du rapport
d’experts de l’ONU sur le génocide au Sri-Lanka si on veut que
la Déclaration des droits de l’homme ne soit une coquille vide.
Ainsi, on évitera de discréditer l’ONU et donner un mauvais
exemple pour d’autres tyrans en puissance.
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