On se dit souvent, attendant le train
Le regard vagabondant, que l'on croiserait bien
Telle une fulgurance, nous projetant sur un nuage
Une Vénus qui emmènerait notre esprit au large
Cette fille ultime, que nous êtres masculins
Ne pouvons qu'espérer, du printemps un beau matin
C'est un vendredi bien gris d'avril, que fatigué
Par des cours depuis 8h30 de la matinée
J'ai vue, à 15h30, aux abords d'un quai
Rayonnante sur un fond grisâtre, les cheveux au vent
Bruns sans artifice, infiniment plus attirant
Vêtue d'un doux manteau beige dévoilant une beauté
Des collants sombres dessinant la sensualité
De formes simples, serpentines, exquises en vérité
Ton visage doux aux formes bien sculptées
Le regard de cristal de tes yeux de biche s'évaporer
Dans le train pour Paris, tu as disparu
A l'Etoile et as laissé mon regard dépité
De ne pas avoir pu se poser sur toi une fois de plus
A Nanterre, je demande pourquoi
Est-il si rare de rencontrer dans ses bois
Une réussite sans pareil de la nature
A la nature je demande comment
Un homme peut-il décemment
Voir passer une muse sans faire un geste.
Je ne sais où tu règnes
Je ne sais ton prénom
Mais sois sûre ô doux démon
Que ton charme de cygne
Et ton regard de Méduse
De marbre, ne m'ont pas laissés
Et le rayonnement que tu diffuses
a atteint un homme brûlant de te voir une seconde fois.
Dans cette contrée de béton et d'artifice
Y a- t-il encore la place pour cette brise
cette fumée d’encens plein de parfum de lys
que mes narines sentent si fort
en me rendant soûl et qui m'endort
Y a-t-il encore un être de tendresse
une femmes aux yeux de braise
tel un lotus dans un étang où le soleil danse
qui sait donner la vie à tous mes sens.
L'homme cet animal qui a dompté la mécanique
a tout fait pour arracher en lui le romantique
mais, malgré l'immensité de tours brutes
malgré le bruit incessant d'autoroute
l'amour peut surgir encore , pas de doute.
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